Droit à la déconnexion (récap’ et conseils)

L’essor de l’usage du numérique dans l’entreprise bouleverse notre acception de la durée du travail. Les enquêtes se multiplient accusant les smartphones et autres tablettes d’augmenter la charge de travail et le stress des salariés, en particulier des cadres. C’est dans ce contexte de sur connexion qu’est né le droit à la déconnexion au sein de la loi Travail de 2016. Voici donc un petit récapitulatif du droit à la déconnexion signé par votre agence d’intérim en ligne.

Définition du droit à la déconnexion

En l’absence de définition légale, le droit à la déconnexion peut être défini comme le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques, professionnels ou personnels, d’information et de communication en dehors de son temps de travail afin de lui permettre de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle et familiale. Il s’agit de garantir l’effectivité du droit au repos des salariés et particulièrement ceux en forfait jours.

Sa mise en place

Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises de plus de 50 salariés ayant des délégués syndicaux doivent mettre en œuvre les modalités d’exercice par les salariés de leur droit à la déconnexion.

Les obligations pesant sur l’employeur

L’entreprise a l’obligation de prévoir la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques. La sur-connexion pendant le travail est un problème de qualité de vie au travail. Pour les salariés qui ne se déconnectent pas, l’entreprise peut mettre en place un système d’alerte lorsque ceux-ci se connectent en dehors du temps de travail.

Sauf situation d’astreinte, l’employeur ne peut pas reprocher aux salariés d’être injoignables ou de ne pas travailler pendant leur temps de repos. Les salariés doivent ainsi pouvoir être déconnectés des outils numériques pendant leur repos quotidien de 11 heures consécutives et hebdomadaire de 35 heures consécutives. C’est l’objet même du droit à la déconnexion qui met en cause les clauses des contrats de travail prévoyant l’obligation d’être joignable en permanence sur son portable ou encore de consulter fréquemment sa messagerie.

Les conseils d’Alexandre notre boss

« Pour pouvoir déconnecter pendant les vacances, avant tout, je m’organise en amont pour déléguer les tâches en cours. On ne peut raisonnablement se déconnecter que si on s’assure que les affaires courantes sont bien traitées en son absence. Pour cela, je préviens mes collaborateurs et les clients ! Je pars loin et dans un endroit sans connexion. Par exemple en séjour en caravane dans les fjords de Norvège. Sur place, pas de réseau internet, donc pas de tentation de se connecter… J’évite aussi de rester pendu à mon smartphone le soir avant de me coucher, et le matin en me réveillant. Un autre truc tout bête : laisser son téléphone dans l’entrée, voire l’éteindre réellement ! »

À présent vous avez toutes les cartes en main pour profiter de vos vacances comme il se doit 😉

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