Tous les ans, l’organisme Pôle emploi envoie un questionnaire à environ 1,6 million entreprises afin d’estimer quels sont leurs besoins ou leurs difficultés de recrutement (par secteur d’activité et par région). Quand il y a déséquilibre entre offres et demandes d’emploi, les métiers concernés sont appelés « métiers en tension » ou « pénuriques ». Selon l’enquête Besoins en main-d’œuvre (BMO) réalisée par Pôle emploi et le Crédoc, environ 37,5% des recrutements sont jugés difficiles. Alors quels sont ces X métiers pénuriques / en tension ces dernières années ? Petit tour d’horizon offert par votre boite d’intérim en ligne.
Avant de commencer penchons nous sur le classement des secteurs les plus pénuriques. On retrouve en première position le secteur industriel avec près de 45% de tension, ensuite avec le tertiaire avec 30%, le BTP avec 20%, puis le transport et la logistique avec 5% et enfin le commerce de détail avec 3%.
Côté industriel les 5 métiers les plus pénuriques sont :
- Les régleurs (difficiles selon pôle Emploi à 80%)
- Les chaudronniers / tôliers / serruriers / métalliers / forgerons (79%)
- Les carrossiers automobiles (78%)
- Les dessinateurs en électricité et en électronique (78%)
Pour ce qui est du tertiaire les 5 métiers les plus en tension sont :
- Personnels naviguant dans l’aviation (77%)
- Les vétérinaires (72%)
- Les ingénieurs de l’agriculture (72%)
- Les ingénieurs en télécommunication (68%)
- Les ingénieurs en maintenance informatique (68%)
Les 5 métiers les plus pénuriques du BTP sont :
- Les charpentier bois (86%)
- Les couvreurs (79%)
- Les tuyauteurs (78%)
- Les plombiers et chauffagistes (75%)
- Les dessinateurs en BTP (75%)
Dans le secteur du transport et de la logistique les 5 métiers les plus pénuriques sont :
- Les conducteurs routiers (72%)
- Les cadres des transports (56%)
- Les conducteurs de transport en commun (53%)
- Les contrôleurs des transports (51%)
- Les agents administratifs des transports (49%)
Pourquoi ces métiers sont en tension ? On constate une absence de formations disponibles. C’est notamment vrai pour les formations nécessitant un matériel coûteux (type métiers d’usinage et de mécanique générale) qui utilisent des machines sophistiquées et volumineuses. Pourtant ces métiers sont fortement demandés partout en France. Il ne reste plus qu’à espérer que de nouveaux centres voient le jour, afin de répondre à cette demande toujours plus grandissante.